Vous et vos viscères, prenez soin d’eux et de vos émotions…
LE GROS INTESTIN
Aujourd’hui petit article sur la CULPABILITE, une émotion qui entremêle deux autres émotions, la peur et la colère. Peur de désobéir et colère contre la loi par exemple.
Dans cette notion émotionnelle il sera donc très intéressant d’aller regarder chacune des deux émotions qui sont la colère et la peur (déjà abordées lors de mes articles sur le foie et les reins).
Prenons la base ; selon le dictionnaire la culpabilité prend racine avec le latin culpabilis qui signifie coupable. Il s’agit de l’état de quelqu’un qui est coupable d’une infraction ou d’une faute. C’est le sentiment de faute ressenti par un sujet, que celle-ci soit réelle ou imaginaire.
Cette émotion est reliée au gros intestin.
En physio-anatomie, le gros intestin est dans le prolongement de l’intestin grêle. Il est composé de plusieurs parties notamment les différents colons. Il sert à transporter, absorber et éliminer ce qui n’a pas été bien assimilé. Il joue un rôle dans la transformation des déchets. Avec l’ensemble du tube digestif il joue un rôle essentiel dans notre système immunitaire.
En médecine chinoise le gros intestin est relié à l’élément métal et à la saison de l’automne. Ses heures d’actions intensives se situent entre 5h et 7h du matin. Il est appelé le poumon des intestins. Il permet la respiration du corps. Il est donc, dans son fonctionnement, fortement lié aux poumons vus dans l’article précédent, en agissant en complémentarité avec ceux-ci.
En physiopathologie il est à relier avec les muscles ilio-psoas, le foie, les reins, le petit bassin, entre autre, majoritairement. Les douleurs en L4-L5, donc en lombaire bas, sont souvent associées à celui-ci. De plus on entend souvent dire que la culpabilité joue un rôle au niveau physique au niveau de 4ème vertèbre cervicale, le rapprochement peut-être fait en regardant le méridien du gros intestin (« Je porte tout sur mes épaules »).
Il est à associer aux 3 chakras suivants, le racine, sacré et plexus solaire, c’est-à-dire les 3 premiers, notre socle.
Comme vous pouvez le constater il s’agit là d’un regroupement de plusieurs éléments d’où sa complexité. Il n’est pas à associer qu’à la simple douleur abdominale, la constipation ou la diarrhée mais à beaucoup plus large, la peau, le système immunitaire, la synthèse de sérotonine…. Et j’en passe. Je pourrai également aborder ici la notion de candidose mais je ferai un article bien à part pour développer le processus.
Au niveau des plantes, aliments, compléments alimentaires qui peuvent aider nous avons les graines de chia, la chlorophylle, les probiotiques, le charbon végétal, l’huile essentielle de basilic, l’huile essentielle de cardamome, l’huile essentielle de menthe poivrée, l’huile végétale de cumin noir… et bien d’autres choses encore.
Cela demande un bilan global s’il existe des soucis, gênes, car beaucoup de facteurs sont à prendre en considération et le traitement est comme toujours à adapter à chaque individu. Cependant un bon sommeil, une alimentation variées et équilibrées ainsi qu’un peu d’activité physique régulière et une gestion du stress aideront déjà au bon fonctionnement.
Maintenant je vais me concentrer un peu plus sur la culpabilité, qui reste une émotion très fortement ancrée dans notre histoire, notre inconscient collectif. Dans l’histoire la culpabilité prend racine dans la notion de bien et du mal, de la dualité (voir la genèse avec Adam et Eve). L’auteur de « La culpabilité, l’émotion qui nous tue ! » Gilles Gandy fait le rapprochement entre culpabilité et couper, entre culpabilité et le métal. Avec la notion de trancher, couper le coupable, d’extirper le mal. Nous avons toujours été amenés à chercher une victime et un coupable. Avec dans la religion une accentuation sur le fait que si l’on a fait le mal on ira en enfer. Amener la culpabilité c’est vouloir amener le fait de payer pour racheter la faute commise, d’augmenter une sorte de consommation. Je disais plus tôt que la culpabilité était à relier avec le fait de couper, alors posez-vous la question de savoir avec quoi vous avez du mal à couper, de vous séparer lorsque vous vous sentez coupable, que vous culpabilisait ?
Dans de nombreuses maladies nous recherchons un coupable extérieur, avant d’aller chercher une cause interne ayant du mal à aller chercher le coupable en nous et donc le mal, mais ne devrions-t-on pas d’abord chercher à l’intérieur de nous avant de chercher le coupable à l’extérieur ? Rechercher une fusion du bien et du mal au lieu d’aller chercher la dissociation ? De l’ombre et de la lumière, de l’équilibre….
Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir pourquoi vous vous sentez coupable d’une rupture amoureuse, amicale ? Ne serait-ce pas par peur d’avoir été ce que vous êtes au fond de vous-même ? Vous êtes-vous déjà senti coupable de la douleur de votre enfant ? Mais ne vous êtes-vous pas déjà dit que ça aurait peut-être pareil si vous aviez été différent, ou agit différemment ? … il y a tant d’exemples. Une prise de recul, prendre de la hauteur, méditer, poser les choses, communiquer, s’aérer, s’aimer (méthode Hoponopono), se respecter, partager, s’unir à l’intérieur comme à l’extérieur… Voilà quelques clés.
A bientôt pour le prochain épisode de vous et vos viscères …